L’atelier de mise en place du manuel de procédure d’exécution du Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT) a démarré le mardi 4 juillet 2023 à Kpalimé, à 120 km au nord-ouest de Lomé. La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée par M. Affo Bôni ADJAMA, Directeur de Cabinet du ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise, en présence de Mme Mazalo KATANGA, Directrice Générale de l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB).
Prévu pour une durée de cinq jours, l’atelier a été marqué par plusieurs présentations axées principalement sur l’élaboration des différents modules de procédures. Ces présentations ont été suivies d’échanges, de débats et d’observations des participants.
Selon M. Wénato BANKATI, Coordonnateur de l’Unité de Gestion du PASH-MUT, ce projet constitue une avancée majeure qui démontre l’engagement du gouvernement togolais à améliorer la qualité de vie des populations en assurant l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le Grand Lomé. Dans son discours de bienvenue, il a souligné ce document sera une boussole de gestion et renforcera la performance de la mise en œuvre des activités du projet.
En ouvrant les travaux, M. Affo Bôni ADJAMA a souligné l’importance de ce manuel en cours d’élaboration pour permettre l’atteinte des objectifs assignés au projet. « C’est un instrument crucial qui décrit non seulement le fonctionnement du projet, mais aussi aide les différents acteurs impliqués dans sa mise en œuvre à mieux comprendre leur rôle, en leur fournissant les outils nécessaires pour une gestion transparente, cohérente, efficace et efficiente », a-t-il déclaré.
Il est à noter que le PASH-MUT est un projet soutenu par la Banque mondiale au bénéfice des populations togolaises. Il vise à renforcer l’approvisionnement en eau et l’assainissement dans le Grand Lomé, tout en appuyant les efforts des autorités en matière de gestion des ressources en eaux souterraines.
Le projet contribuera à atteindre les objectifs de la feuille de route du gouvernement, qui ambitionne un taux de desserte en eau potable de 80 % pour le Grand Lomé d’ici 2025.